Le FoMO : comprendre l’anxiété de ratage et ses effets sur le bien-être 

SBEN.ca, votre allié pour comprendre les effets du numérique sur votre santé mentale et vous accompagner vers un équilibre. Le FoMO : comprendre l’anxiété de ratage et ses effets sur le bien-être Le Fear of Missing Out (FoMO), ou « anxiété de ratage » en français, est un phénomène psychologique de plus en plus courant en raison de notre utilisation du numérique. Le FoMO se manifeste par une peur ou un stress à l’idée que d’autres vivent des expériences enrichissantes dont on serait exclu·e. Ce sentiment, souvent amplifié par l’usage des réseaux sociaux, peut avoir des répercussions importantes sur la santé mentale, les relations sociales et la satisfaction de vie.  Des impacts bien réels sur la santé psychologique Les études récentes démontrent que le FoMO affecte négativement le bien-être psychologique et social des jeunes adultes. Plus une personne ressent du FoMO, plus elle est susceptible d’éprouver de l’anxiété, du stress ou encore des symptômes dépressifs (Semarajana et al., 2024). Le FoMO est également lié à une diminution de l’estime de soi et du bien-être subjectif. Selon la science, ce phénomène est particulièrement marqué chez les membres de la génération Z, fortement engagés sur les réseaux sociaux (Chakrabarti, 2024).    Sur le plan social, le FoMO affecterait négativement le sentiment d’appartenance sociale et la satisfaction de vie. Il est associé à des sentiments d’exclusion et à l’impression de ne pas être à la hauteur, notamment chez les personnes ayant tendance à comparer leurs expériences à celles mises en scène par autrui sur les plateformes numériques (Littman‐Ovadia & Russo‐Netzer, 2024). Ce mécanisme de comparaison sociale contribue à une baisse du bien-être général, comme le montre une corrélation négative entre FoMO et satisfaction de vie chez les jeunes adultes (Prabowo & Dewi, 2021). La connectivité constante accentue ce sentiment de manque, car les utilisateur·trice·s sont continuellement exposé·e·s aux expériences des autres (Vemuri, 2024).  Comment éviter que le FoMO nous affecte ? Pour réduire le FoMO, plusieurs pistes d’action sont envisageables, tant au niveau individuel que dans notre rapport aux contenus que nous consommons en ligne. Il ne s’agit pas nécessairement de diminuer le temps passé sur les réseaux, mais surtout d’agir sur notre manière d’y être présent·e.    Voici quelques stratégies concrètes :    Développer la patience et l’autocontrôle  Ces compétences aident à mieux gérer les pensées et émotions liées à l’usage des réseaux sociaux. Une étude a montré que le fait de travailler sur le développement de la patience peut réduire significativement le FoMO chez les utilisateur·trice·s d’Instagram (Pratiwi & Supriatna, 2024). Cela peut passer par des pratiques comme la pleine conscience, la respiration consciente ou encore l’entraînement à différer les gratifications (ex. : retarder volontairement la consultation d’une notification ou l’ouverture d’une application).    Pratiquer la déconnexion numérique Intégrer des pauses régulières loin des écrans et restructurer ses habitudes peut apaiser le besoin de rester connecté·e constamment. Cela permet de prendre du recul et de retrouver un sentiment d’autonomie face à notre utilisation du numérique (Yıldırımer & Yentür, 2024).    Renforcer le soutien social Travailler son réseau et s’entourer de relations significatives contribue à satisfaire nos besoins psychologiques fondamentaux. Les personnes qui tendent à entretenir leur cercle social et qui maintiennent des relations authentiques sont moins susceptibles de ressentir du FoMO (Dou et al., 2021).    Prendre conscience des comparaisons sociales Observer les moments où l’on se compare aux autres en ligne peut être un point de départ pour réfléchir aux actions à poser vis-à-vis de ce contenu. Des pistes concrètes peuvent inclure :    désactiver les notifications de certaines applications,  suivre des comptes qui valorisent l’authenticité,  ou encore prioriser du contenu qui fait du bien et qui n’engage pas la comparaison.    Ces changements, bien que simples, peuvent avoir un impact significatif sur le bien-être numérique.  Les plateformes comme catalyseurs de FoMO Les plateformes de réseaux sociaux jouent un rôle central dans notre expérience du FoMO. Conçues pour capter et retenir notre attention, elles exploitent des mécanismes psychologiques — dont le FoMO — pour nous inciter à rester connectés le plus longtemps possible. Elles favorisent la connexion constante et exposent les utilisateur·trice·s à des contenus soigneusement sélectionnés, ce qui encourage la comparaison sociale et alimente un sentiment d’inadéquation (Yıldırımer & Yentür, 2024 ; Chakrabarti, 2024).    Ces plateformes alimentent également le besoin de maintenir une présence en ligne et de ne rien manquer, ce qui peut nous pousser à les consulter plus fréquemment qu’on ne le souhaiterait réellement, par crainte de passer à côté de quelque chose (Bekman, 2022). Cette architecture persuasive invite donc à la vigilance : il devient essentiel d’adopter une utilisation consciente des réseaux sociaux, en portant attention aux émotions et aux pensées qui émergent lorsque nous faisons défiler les contenus.    En prenant conscience de ces dynamiques, il devient possible de poser des choix plus éclairés : modérer son temps d’écran, ajuster ses paramètres d’algorithme ou encore suivre des comptes qui valorisent l’authenticité et réduisent la pression sociale. Une telle posture permet de transformer notre rapport aux réseaux sociaux pour en faire un espace plus sain, aligné avec notre bien-être.    Vers un usage plus conscient des réseaux sociaux  Plutôt que de viser une déconnexion totale des réseaux sociaux, ou de culpabiliser leur usage, il s’agit de mieux comprendre les mécanismes qui influencent nos comportements numériques. Le FoMO est une réaction humaine et compréhensible dans un monde ultra-connecté. En adoptant une approche bienveillante et informée, chacun·e peut explorer des moyens de se réapproprier son expérience en ligne, de cultiver une relation plus équilibrée aux écrans et de favoriser son bien-être numérique, un pas à la fois.  Références    Alutaybi, A., Al-Thani, D., McAlaney, J., & Ali, R. (2020). Combating Fear of Missing Out (FoMO) on Social Media: The FoMO-R Method.International Journal of Environmental Research and Public Health. https://doi.org/10.3390/IJERPH17176128    Alutaybi, A., McAlaney, J., Stefanidis, A., Phalp, K., & Ali, R. (2018).Designing social networks to combat fear of missing out.https://doi.org/10.14236/EWIC/HCI2018.80    Basiroen, V. J., & Hapsari, A. (2018). Creating an Awareness Campaign Against the Fomo Phenomenon in Young Adults’ Social Media Usage.Humaniora.

Plus connectés, plus isolés ? Le paradoxe unissant les réseaux sociaux au sentiment de solitude 

SBEN.ca, votre allié pour comprendre les effets du numérique sur votre santé mentale et vous accompagner vers un équilibre. Plus connectés, plus isolés ? Le paradoxe unissant les réseaux sociaux au sentiment de solitude Les jeunes adultes sont considérés comme la génération la plus connectée, avec une utilisation des réseaux sociaux qui a explosé au cours de la dernière décennie. Ces plateformes offrent des opportunités inédites pour rester en contact, échanger et élargir ses cercles sociaux. Pourtant, un paradoxe inquiétant émerge : malgré ces possibilités accrues de connexion, les jeunes adultes sont également au cœur de ce que plusieurs appellent l’épidémie de solitude. Selon des études récentes, les jeunes adultes rapportent des niveaux de solitude significativement plus élevés que les autres groupes d’âge (Barreto et al., 2021).    Comment expliquer que des outils conçus pour rapprocher les individus puissent coexister avec un sentiment croissant de solitude ? Peut-on réellement établir un lien direct entre l’utilisation des réseaux sociaux et cette solitude ? Ces questions complexes sont explorées par l’équipe de recherche sur la Santé et le Bien-Être numérique dans le cadre des initiatives Connexion. Nous vous présentons ici le fruit d’une récente recension de la documentation scientifique portant directement sur la relation unissant l’utilisation des réseaux sociaux et le sentiment de solitude chez les jeunes adultes (Légaré et Caron, 2025).  Comprendre la solitude : bien plus qu’être seul.e La solitude est bien plus qu’une absence de contacts physiques ou sociaux. Elle se définit comme un décalage entre la connexion sociale perçue et celle que l’on désire, que ce soit en quantité ou en qualité (Lisitsa et al., 2020). Autrement dit, même au milieu d’une foule ou en ligne, on peut ressentir un vide social. Ce sentiment peut être ponctuel, mais lorsqu’il persiste, il devient un facteur de risque pour la santé mentale et physique, augmentant les risques de dépression, d’anxiété, et même de maladies cardiovasculaires (Hawkley & Cacioppo, 2010).  L’effet des réseaux sociaux sur la solitude : un paradoxe à double tranchant Les réseaux sociaux, qui promettent de rapprocher les gens, n’ont pas toujours les effets attendus. Notre revue de la documentation scientifique révèle que la fréquence et l’intensité de leur utilisation jouent un rôle central dans l’expérience de la solitude. Les comportements passifs, comme le défilement incessant des fils d’actualité ou l’observation des publications d’autrui sans interaction, sont particulièrement associés à une augmentation du sentiment de solitude. Ces comportements encouragent souvent la comparaison sociale, qui peut creuser le fossé entre la vie idéale perçue des autres et sa propre réalité.    À l’inverse, un usage actif des réseaux sociaux, comme interagir avec des ami.e.s proches ou partager des contenus authentiques, peut atténuer ce sentiment. Cependant, même les comportements actifs ne garantissent pas toujours des résultats positifs, surtout si les interactions en ligne manquent de profondeur ou ne mènent pas à des relations significatives hors ligne.  L’importance des comportements en ligne : tout est dans la manière La façon dont on interagit sur les réseaux sociaux influence profondément le lien avec la solitude. Les comportements passifs amplifient souvent les sentiments de vide, tandis que les comportements actifs peuvent aider à créer des connexions plus authentiques. Cela dit, toutes les interactions actives ne se valent pas. Par exemple, commenter des publications ou partager du contenu peut parfois sembler engageant, mais si ces échanges ne reçoivent pas de réponses significatives ou sincères, ils risquent de laisser une impression de déconnexion.    De plus, les intentions derrière l’utilisation des réseaux sociaux comptent tout autant que les comportements eux-mêmes. Utiliser ces plateformes pour valider son image ou chercher l’approbation des autres peut accentuer indirectement le sentiment de solitude. À l’inverse, un usage intentionnel et orienté vers des interactions de qualité peut aider à maintenir un équilibre émotionnel, et prévenir de l’apparition du sentiment de solitude.  Le rôle des plateformes : quand la structure accentue la solitude Au-delà des comportements individuels, la structure même des réseaux sociaux influence  l’expérience des utilisateur.trice.s. Les algorithmes, conçus pour maximiser le temps passé en ligne, favorisent souvent des comportements passifs comme le défilement infini (doom scrolling) ou la consommation de contenu suggéré. Ces mécanismes n’encouragent pas toujours des connexions sociales significatives.    De plus, la valorisation des contenus populaires, souvent mesurée en « likes » ou en partages, renforce une culture de la comparaison sociale. Ces dynamiques peuvent exacerber les sentiments de solitude, particulièrement chez les jeunes adultes qui sont dans une phase de vie où l’appartenance et les relations sociales jouent un rôle crucial dans le développement personnel (Danneel et al., 2020).  Vers une utilisation intentionnelle des réseaux sociaux Les réseaux sociaux ne sont pas intrinsèquement négatifs, mais leurs effets dépendent fortement de la manière dont ils sont utilisés. Pour contrer l’épidémie de solitude chez les jeunes adultes, il est essentiel d’encourager un usage intentionnel, actif et axé sur des interactions de qualité. Cela implique également de repenser la structure des plateformes elles-mêmes, en plaidant pour des designs qui favorisent les connexions authentiques plutôt que les simples clics et le temps passé.  En savoir plus Les résultats de ce projet s’inscrivent dans la lignée des initiatives Connexion de l’Équipe SBEN. Ces projets visent à mieux comprendre la relation complexe entre les activités en ligne et le sentiment de solitude accru chez les jeunes adultes. En plus d’explorer les dynamiques à l’œuvre, les initiatives Connexion ont pour objectif de dégager des pistes de solution concrètes pour favoriser un usage numérique plus équilibré et promouvoir un meilleur bien-être social et émotionnel. Pour en savoir davantage sur nos travaux et découvrir nos recommandations, suivez-nous sur nos différentes plateformes et restez à l’affut des nouvelles parutions sur SBEN.ca!   Références    Barreto, M., Victor, C., Hammond, C., Eccles, A., Richins, M. T., & Qualter, P. (2021). Loneliness around the world: Age, gender, and cultural differences in loneliness. Personality and Individual Differences, 169, 110066. https://doi.org/10.1016/j.paid.2020.110066    Danneel, S., Geukens, F., Maes, M., Bastin, M., Bijttebier, P., Colpin, H., Verschueren, K., & Goossens, L. (2020). Loneliness, social anxiety symptoms, and depressive symptoms in adolescence: Longitudinal

Les jeux de hasard et d’argent et technologies numériques : un duo risqué ?

SBEN.ca, votre allié pour comprendre les effets du numérique sur votre santé mentale et vous accompagner vers un équilibre. Jeux de hasard et d’argent et technologies numériques : un duo risqué? Les jeux de hasard et d’argent en ligne (JHA) ont gagné en popularité, notamment chez les jeunes adultes. De fait, entre 6 et 10 % des joueur.se.s actuel.le.s ont commencé à parier sur une activité de jeu en ligne depuis la pandémie de COVID-19 et entre 8 et 13 % indiquent avoir passé des paris hors ligne vers le jeu en ligne (Kairouz et al., 2023). À une époque où tout est accessible en un clic, ces jeux présentent une opportunité excitante de s’évader, de tenter sa chance et, peut-être, de gagner de l’argent rapidement. Néanmoins, derrière les lumières vives et les promesses de gains faciles, se cachent des risques parfois sous-estimés.  L’attrait des jeux en ligne À première vue, les JHA en ligne, qu’il s’agisse de poker, de paris sportifs ou de machines à sous virtuelles, offrent un certain nombre d’avantages. Les plateformes sont accessibles 24 heures sur 24 et la diversité des jeux est immense. Les promotions attrayantes, telles que les bonus de bienvenue et les paris gratuits, sont conçues pour attirer de nouveaux joueurs. Cet attrait est notamment démontré par la participation croissante aux jeux en ligne. Au Québec, 2 % des Québécois rapportaient avoir joué à un jeu en ligne en 2009 et cette proportion est passée à 21 % en 2021.  La mécanique psychologique des jeux de hasard Derrière l’apparente simplicité du hasard, les JHA intègrent des mécanismes conçus pour maximiser l’engagement des personnes joueuses. Les plateformes de jeu en ligne utilisent des mécanismes psychologiques sophistiqués pour garder les personnes engagées. L’une de ces tactiques est le renforcement intermittent, où les gains sont distribués de manière imprévisible, créant une anticipation constante. Les joueur.se.s continuent de miser en espérant que le prochain tour sera celui qui changera leur vie. Les plateformes en ligne sont également conçues pour minimiser la perception des pertes. Par exemple, lorsque l’argent est transformé en jetons virtuels ou en crédits, la valeur réelle de l’argent dépensé devient floue. Les gains occasionnels, même minimes, activent le circuit de la récompense dans le cerveau, créant une sensation de plaisir qui incite les joueur.se.s à continuer. Chez les jeunes adultes, le développement cérébral en cours peut favoriser une sensibilité accrue aux récompenses immédiates.  Qu’est-ce qui peut nous inciter à jouer en ligne? Influence des pairs   L’influence des pairs et le désir de s’intégrer peuvent pousser les jeunes adultes à commencer à jouer en ligne. Voir des personnes proches ou encore des influenceur.se.s s’adonner aux JHA en ligne peut normaliser ce comportement et le positionner comme une activité sociale régulière (Kim et al., 2017). Aussi, de nombreux sites offrent la possibilité de jouer avec des amis ou d’autres personnes du monde entier, créant ainsi une communauté en ligne où les JHA deviennent un moyen de socialisation.   Publicité et promotions   Les plateformes de jeux en ligne utilisent souvent des stratégies de marketing qui peuvent être considérées agressives, notamment des paris gratuits et des bonus d’inscription, pour attirer de nouveaux utilisateurs (McGee, 2020). Ces promotions rendent le jeu plus attrayant et donne l’impression que la participation est moins risquée (Kim et al., 2017).   Accessibilité et commodité   La possibilité de jouer à tout moment et n’importe où grâce aux téléphones intelligents et autres appareils numériques rend les JHA en ligne très accessibles (McGee, 2020). Cette commodité peut conduire à des épisodes de jeu plus fréquents voire impulsifs (Barrera-Algarin et Vazquez-Fernandez, 2021).   Évasion de la réalité   Pour certains, le jeu offre une échappatoire aux problèmes du monde réel, tels que le stress, la solitude et la dépression (King et al., 2010). L’excitation et la distraction offerte par le jeu peuvent temporairement atténuer ces sentiments, ce qui en fait une activité attrayante pour ceux qui luttent contre des problèmes de santé mentale (Sirola et al., 2019). Quels sont les risques associés à la pratique des JHA en ligne? Bien que pour la plupart des personnes qui s’adonnent aux JHA en ligne, cela demeure une activité récréative générant peu de conséquences, certaines personnes peuvent toutefois en éprouver diverses répercussions négatives. Les JHA en ligne sont en effet reconnus comme une forme de jeu particulièrement susceptible de causer des méfaits chez les personnes joueuses, plus que d’autres types de JHA (INSPQ, 2019).  Conséquences financières   Le jeu peut entraîner des problèmes financiers importants, y compris des dettes pouvant parfois conduire une personne à la faillite (McGee, 2020). L’attrait du gain peut pousser certaines personnes à parier plus qu’ils ne peuvent se permettre de perdre, ce qui entraîne une précarité financière et un endettement (Barrera-Algarin et Vazquez-Fernandez, 2021).   Problèmes de santé mentale    Les JHA peuvent également avoir de graves répercussions sur la santé mentale. Le stress et l’anxiété liés aux pertes de jeu peuvent conduire à la dépression et à d’autres troubles psychologiques (King et al., 2010). Parmi les méfaits associés à la pratique des jeux de hasard et d’argent en ligne, il semble que les personnes s’adonnant à cette forme de jeu sont plus nombreuses à rapporter vivre un sentiment de solitude que les personnes s’adonnant aux jeux de hasard et d’argent hors ligne, et que les personnes ne jouant pas aux jeux de hasard et d’argent.    Dépendance et problèmes liés au jeu    Finalement, parmis les risques associé à la participation aux JHA en ligne, notons la possibilité de développer une dépendance aux JHA, que l’on nomme Trouble lié au jeu d’argent (Goldstein et al., 2016). Le trouble lié au jeu d’argent se caractérise par une pratique persistante des JHA, accompagnée d’un sentiment de perte de contrôle sur ses habitudes de jeu, et entraîne des conséquences sur diverses sphères de la vie de la personne affectée, ainsi que sur ses proches. Des études ont démontré que les jeunes adultes qui jouent en ligne sont plus susceptibles de développer un troubles

Comment les écrans nous accrochent?

SBEN.ca, votre allié pour comprendre les effets du numérique sur votre santé mentale et vous accompagner vers un équilibre. Comment les écrans nous accrochent ? Des pauses d’études plus longues que prévu, des petits temps morts qui s’allongent sur une heure ou encore « une dernière vidéo » qui n’était pas la dernière ? Comment se fait-il que nous soyons parfois si captivés par les écrans que le temps semble filer rapidement ? Notre intérêt envers les différentes plateformes numériques peut s’expliquer par le modèle Hooked, une théorie élaborée par Nir Eyal. Le modèle Hooked propose une explication sur la manière dont les différentes plateformes numériques captent et gardent notre attention. Ce modèle est particulièrement pertinent dans notre monde hyperconnecté, où les écrans jouent un rôle central dans nos comportements quotidiens. Il se compose de quatre étapes clés : le déclencheur, l’action, la récompense variable et l’investissement. Chaque étape contribue à créer une sorte de boucle qui peut nous rendre accrochés aux applications, aux réseaux sociaux ou aux jeux, et nous pousser à y revenir constamment. Le déclencheur La première étape du modèle est le déclencheur qui peut être externe ou interne. Les déclencheurs externes sont ceux qui proviennent de notre environnement numérique. Il s’agit des différents stimuli générés par les plateformes afin de nous attirer vers celles-ci. Par exemple, sur Instagram, une notification du style « Quelqu’un a aimé ta photo » est un déclencheur externe. Dès qu’elle s’affiche, vous êtes tenté d’aller voir qui a réagi, ce qui vous ramène sur l’application. Cela peut aussi être les nouvelles stories de vos amis ou influenceurs qui vous font ouvrir l’application. Sur d’autres plateformes, cela peut aussi être une alerte d’un jeu comme « Ta mission est prête ! ». Les déclencheurs internes proviennent du monde intérieur de la personne devant l’écran. Il s’agit de vos pensées et émotions. Par exemple, quand vous vous ennuyez pendant une pause, vous pouvez être tenté d’ouvrir TikTok ou YouTube pour faire défiler des vidéos et tuer le temps. Autre exemple, si vous vous sentez un peu seul, vous pouvez vous connecter à Snapchat ou WhatsApp pour parler à des amis ou juste voir ce qu’ils font. Ces déclencheurs internes sont le point de départ du cycle d’accroche, vous poussant à ouvrir votre téléphone ou votre ordinateur sans vraiment y réfléchir. L’action Après le déclencheur, on passe à l’action. C’est là que vous faites quelque chose en attendant une récompense. Les différentes plateformes s’assurent que l’action que vous devez faire soit la plus facile et rapide possible. C’est en quelque sorte la « loi du moindre effort » pour être récompensé. Ainsi, sur Twitter ou Instagram, l’action peut être simplement de faire défiler le fil d’actualité ou de cliquer sur une notification. Rien de plus facile. Les plateformes rendent cela simple : un mouvement du pouce, un clic, et hop, vous êtes engagé. Les publicités sur les plateformes sont également des actions faciles pour l’utilisateur. Vous avez peut-être remarqué que, sur YouTube ou Instagram, les publicités vidéo commencent souvent sans que vous ayez à faire quoi que ce soit. Elles captent votre attention sans effort, contrairement à une bannière où vous devez cliquer pour en savoir plus. Dans cette phase, plus l’action est simple et rapide, plus vous la faites sans y penser.   La récompense variable C’est ici que la magie du modèle Hooked opère vraiment : la récompense variable. Contrairement aux récompenses fixes, les récompenses variables créent une sorte de suspense, parce que vous ne savez jamais ce que vous allez obtenir. Par exemple, après avoir publié une photo sur Instagram, la récompense c’est le nombre de « j’aime », de vues ou de commentaires que vous allez recevoir. Ce qui est excitant, c’est que vous ne savez jamais combien vous en aurez ni qui va réagir. C’est cette incertitude qui vous pousse à regarder sans arrêt. De plus, d’autres types de récompenses variables peuvent être obtenus à travers les réseaux sociaux, comme avoir des interactions avec un influenceur. Des jeux comme « Clash Royale » ou « Fortnite » exploitent efficacement ce concept. À chaque nouvelle partie, vous pouvez gagner un truc rare ou obtenir un bonus aléatoire, et ça, c’est addictif. Vous continuez à jouer parce que vous espérez toujours tomber sur la grosse récompense. Cette imprévisibilité stimule votre cerveau et vous donne envie de revenir pour voir ce que vous allez décrocher la prochaine fois. L’investissement La dernière étape du modèle Hooked, c’est l’investissement. C’est lorsque vous donnez quelque chose de vous-même au produit, ce qui vous rend encore plus accroché et vous pousse à y retourner. Passer du temps à personnaliser votre profil, à regarder fréquemment le profil de vos influenceurs préférés, ou à commenter les photos de vos amis, sont tous des exemples où vous investissez dans la plateforme. Plus vous passez de temps à construire votre profil ou à interagir avec les autres, plus vous serez attaché à l’application, car tout cela représente un investissement personnel. La même technique se retrouve sur des plateformes comme Spotify ou Netflix. L’investissement peut être le temps que vous passez à créer des listes d’écoute ou à regarder des séries. D’une part, il y a du contenu franchement intéressant et pertinent sur toutes les plateformes numériques, ce qui assure ainsi votre investissement. D’autre part, plus vous vous impliquez sur ces plateformes, plus les recommandations de contenu sont adaptées à vos goûts et deviennent personnalisées, ce qui vous donne encore plus envie d’y passer du temps. Ce processus vous rend « fidèle » à la plateforme : vous avez investi tellement de temps et d’efforts qu’il devient difficile d’arrêter d’utiliser l’application. En résumé, le modèle Hooked propose une explication théorique sur la manière dont les plateformes numériques peuvent nous attirer et maintenir notre intérêt. Les quatre étapes, déclencheur, action, récompense variable et investissement, sont soigneusement conçues pour capter notre attention et nous garder connectés. Que ce soit en scrollant sur Instagram, en jouant à un jeu mobile ou en regardant des

La fatigue numérique, c’est quoi?

SBEN.ca, votre allié pour comprendre les effets du numérique sur votre santé mentale et vous accompagner vers un équilibre. La fatigue numérique, c’est quoi? Sentiment de surcharge, fatigue oculaire, concentration diminuée… Et si votre utilisation des écrans entraînait une fatigue numérique ? La fatigue numérique est une conséquence de l’utilisation généralisée des technologies dans notre quotidien. Ce phénomène, qui est signe d’un épuisement mental et physique associé à une utilisation prolongée des appareils numériques, touche particulièrement les jeunes adultes. Les manifestations de la fatigue numérique peuvent considérablement altérer le fonctionnement quotidien et la qualité de vie, ayant des implications multiples pour la santé mentale, notamment une surcharge cognitive, un épuisement émotionnel et un déclin du bien-être général. Définition de la fatigue numérique La fatigue numérique se définit comme un état de fatigue générale causé par une exposition prolongée aux écrans et à la technologie numérique. Elle peut entraîner une variété de symptômes, tant physiques que mentaux, incluant la fatigue visuelle, les maux de tête, et des troubles de concentration. Les jeunes adultes sont particulièrement vulnérables aux effets de la fatigue numérique en raison de leur utilisation extensive des appareils numériques à des fins académiques, professionnelles et récréatives. La prévalence des symptômes de fatigue numérique a augmenté au cours des dernières décennies, atteignant son apogée dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Les signes de la fatigue numérique Les implications de la fatigue numérique vont au-delà du simple inconfort ; elles peuvent avoir un impact significatif sur la performance cognitive et le bien-être général. Tant les paramètres d’utilisation des outils numériques que les activités réalisées sur les écrans sont associés à ce phénomène. Un aspect significatif de la fatigue numérique est la surcharge cognitive associée à l’utilisation prolongée des outils de communication numérique, tels que les plateformes de visioconférence. La visioconférence peut entraîner une « fatigue Zoom », caractérisée par une augmentation de l’épuisement mental en raison des exigences cognitives accrues liées au traitement des indices non verbaux et au maintien de l’attention dans un environnement virtuel. Cette surcharge cognitive est exacerbée par le manque de pauses visuelles et la fusion des espaces personnels et professionnels, ce qui peut conduire à des sentiments d’irritation et d’épuisement. Les conséquences psychologiques de cette fatigue sont profondes, se manifestant souvent sous forme de symptômes d’anxiété, de dépression et d’une diminution de la productivité.   Le phénomène de la fatigue numérique chez les jeunes adultes est également associé à l’utilisation des réseaux sociaux. Certaines personnes rapportent une fatigue spécifique aux réseaux sociaux, caractérisée par un sentiment de surcharge et de désengagement en raison de l’afflux constant d’informations et de la pression de maintenir une présence en ligne. L’utilisation des réseaux sociaux est associée à la surcharge informationnelle, ainsi qu’à un phénomène de comparaison sociale problématique, conduisant parfois à des symptômes d’épuisement physique et mental. De plus, la fatigue numérique liée aux réseaux sociaux est exacerbée par le phénomène du FOMO (fear of missing out, ou « la peur de manquer quelque chose »). Les personnes sujettes au FOMO se sentent souvent contraintes de rester connectées pour éviter de rater d’importantes interactions sociales, ce qui entraîne une utilisation prolongée et, ultimement, une fatigue numérique. Des impacts physiques… En outre, la fatigue numérique peut également être liée à des symptômes physiques, tels que la fatigue oculaire numérique, qui comprend l’inconfort, la vision floue et les maux de tête résultant d’un temps d’écran prolongé. Des recherches indiquent que la taille de l’écran peut influencer le degré de fatigue visuelle ressenti par les utilisateurs. Les petits écrans, tels que ceux des téléphones intelligents, entraînent des niveaux de fatigue oculaire significativement plus élevés par rapport aux écrans plus grands. Cela est attribué aux caractères plus petits affichés sur ces écrans, qui nécessitent plus d’efforts pour se concentrer, augmentant ainsi la tension visuelle. Les facteurs environnementaux entourant l’utilisation des écrans, tels que l’éclairage ambiant et la luminosité de l’écran, jouent également un rôle critique dans le développement de la fatigue oculaire. Les jeunes adultes souffrant de fatigue oculaire peuvent avoir des difficultés à se concentrer, ce qui entraîne une diminution de la productivité et une augmentation des niveaux de stress. Cela est particulièrement préoccupant dans les milieux académiques où une attention soutenue est cruciale pour l’apprentissage et la rétention de l’information. La charge cognitive associée à une utilisation prolongée des écrans peut entraîner une fatigue mentale, qui aggrave les symptômes physiques de la fatigue oculaire, créant ainsi un cycle vicieux de fatigue et de réduction de la performance. En conclusion, la fatigue numérique représente une interaction complexe de défis cognitifs, émotionnels et physiques résultant d’un engagement numérique excessif. Les implications pour la santé mentale sont significatives, nécessitant une approche globale pour atténuer ses effets. Références    Ashiru, J.-A., Oluwajana, D., & Biabor, O. S. (2022). Is the Global Pandemic Driving Me Crazy ? The Relationship Between Personality Traits, Fear of Missing Out, and Social Media Fatigue During the COVID-19 Pandemic in Nigeria. International Journal of Mental Health and Addiction, 21(4), 23092324. https://doi.org/10.1007/s11469-021-00723-8   Bailenson, J. N. (2021). Nonverbal Overload : A Theoretical Argument for the Causes of Zoom Fatigue. Technology Mind and Behavior, 2(1). https://doi.org/10.1037/tmb0000030   Berger, M. N., Taba, M., Marino, J. L., Lim, M. S. C., & Skinner, S. R. (2022). Social Media Use and Health and Well-Being of Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender, and Queer Youth : Systematic Review. Journal of Medical Internet Research, 24(9), e38449. https://doi.org/10.2196/38449   Dalessandro, C. (2018). Internet Intimacy : Authenticity and Longing in the Relationships of Millennial Young Adults. Sociological Perspectives, 61(4), 626641. https://doi.org/10.1177/0731121417753381   Dhir, A., Kaur, P., Chen, S., & Pallesen, S. (2019). Antecedents and Consequences of Social Media Fatigue. International Journal of Information Management, 48, 193202. https://doi.org/10.1016/j.ijinfomgt.2019.05.021   Fatima, K. (2024). A Study of Prevalence and Risk Factors of Digital Eye Strain Among Diabetic and Non-Diabetic Patients. JHRR, 4(1), 13021306. https://doi.org/10.61919/jhrr.v4i1.318   Jang, M.-H., & Choi, E.-Y. (2022). How Will Video Conference Fatigue Affect Participants of MICE in the With-Covid-19 Era ? Focusing on Video Conference Quality, Social Presence Theory, and Flow. International Journal of Environmental Research and

C’est quoi le bien-être numérique?

SBEN.ca, votre allié pour comprendre les effets du numérique sur votre santé mentale et vous accompagner vers un équilibre. C’est quoi le bien-être numérique? On entend de plus en plus parler d’enjeux en lien avec notre utilisation du numérique : cyberdépendance, dépendance aux réseaux sociaux, utilisation problématique d’internet. Les termes relatifs aux enjeux sont nombreux et variés. À l’opposé du spectre de l’utilisation problématique se trouve une utilisation dite équilibrée, qui favoriserait le bien-être numérique. Mais qu’est-ce que signifie le bien-être numérique ?  Le bien-être numérique se réfère à l’état de santé mentale, physique et émotionnelle d’une personne en relation avec son utilisation des technologies et des médias numériques. Il englobe à la fois les impacts positifs et négatifs de l’engagement numérique sur la qualité de vie globale de la personne. La définition du bien-être numérique est susceptible de varier d’une personne à l’autre, ainsi que selon les étapes de sa vie.    Pour les jeunes adultes, le recours au numérique s’insère dans toutes les sphères de vie : personnelle, professionnelle, sociale, académique, etc. La transition vers l’âge adulte est associée à la coexistence de plusieurs responsabilités, telles que les études, le début de leur carrière professionnelle, et parfois la création de leur propre famille. Ces diverses étapes de la vie influencent l’utilisation des technologies numériques et leur rapport à celles-ci. Dans un contexte où l’environnement se digitalise, la notion de bien-être et d’équilibre en matière de numérique revêt une importance capitale. La documentation scientifique mentionne deux éléments ayant un impact important sur le développement et le maintien du bien-être numérique des jeunes adultes, à savoir la littératie numérique et la qualité des interactions en ligne.     Littératie numérique La littératie numérique est la capacité de comprendre, d’évaluer et d’utiliser les technologies numériques de manière efficace et critique. Elle englobe un ensemble de compétences nécessaires pour naviguer dans un environnement numérique, y compris la capacité à trouver, évaluer et utiliser l’information en ligne de manière responsable.  La littératie numérique est étroitement liée au bien-être numérique, en particulier en raison de son impact sur la santé mentale des jeunes adultes. En effet, celles et ceux qui possèdent de solides compétences en littératie numérique — c’est-à- dire la capacité à comprendre, évaluer et utiliser les technologies numériques —tirent davantage de bénéfices de leur utilisation des écrans et se déclarent généralement plus satisfaits de leur vie.    Il faut remarquer que la relation entre la littératie numérique et le bien-être est complexe. Les jeunes adultes ayant une bonne littératie numérique passent souvent plus de temps en ligne, ce qui les expose à un risque accru d’expériences néfastes telles que le cyberharcèlement ou l’exposition à des contenus violents. Ainsi, il peut sembler contre-intuitif de nommer la littératie numérique comme une potentielle source de bien-être numérique.    Néanmoins, les recherches sur la littératie numérique démontrent que, grâce à leur compréhension du monde digital et leur esprit critique vis-à-vis des contenus en ligne, ces jeunes adultes sont mieux équipés pour éviter les conséquences négatives de ces expériences. Ainsi, il est évident, à la lumière des données scientifiques, que développer sa littératie numérique — tant en acquérant diverses compétences qu’en cultivant un regard critique sur les contenus numériques — est essentiel pour favoriser une utilisation équilibrée des écrans et assurer un bien-être numérique durable.    Des interactions numériques de qualité  Une interaction numérique de qualité se caractérise par des échanges en ligne respectueux, significatifs et bénéfiques pour les personnes impliquées. Ces interactions, authentiques et constructives, apportent une valeur ajoutée et favorisent un engagement actif.  La qualité des interactions en ligne est associée à une augmentation significative du bien-être chez les jeunes adultes, notamment en raison du sentiment de connexion sociale et du sentiment d’appartenance que les interactions en ligne peuvent générer. La recherche scientifique démontre que les jeunes adultes ayant des échanges fréquents et à teneur positive avec des personnes significatives, comme des ami.e.s ou des membres de leur famille, présentent des indices de satisfaction générale plus élevés. Qualité ≠ quantité  En matière d’interaction sociale numérique, quantité ne rime pas nécessairement avec qualité. En effet, la recherche scientifique démontre que quantité des interactions en ligne a le potentiel de nuire au bien-être d’une personne. Pour plusieurs jeunes adultes, l’augmentation de la communication électronique corrèle avec une diminution des interactions sociales en personne. Ainsi, les échanges numériques peuvent compromettre le bien-être s’ils remplacent des interactions hors ligne plus épanouissantes. Cette priorisation de la communication numérique peut conduire à des sentiments de solitude et à une diminution du bien-être psychologique, ce qui a été observé en particulier chez les jeunes adultes qui rapportent une tendance à privilégier les interactions en ligne aux connexions en face à face.  Une responsabilité partagée  La responsabilité en matière de bien-être numérique ne repose pas uniquement sur les personnes utilisatrices. En effet, la conception des plateformes numériques joue un rôle crucial dans la nature et la qualité des interactions, ainsi que dans la littératie numérique, et ultimement, dans le bien-être numérique. Malheureusement, il semble que la conception des médias sociaux privilégie souvent l’engagement des utilisateurs au détriment d’échanges sociaux significatifs, ce qui peut entraîner une détresse émotionnelle et une baisse du bien-être. De plus, cette conception laisse peu d’espace aux indices permettant d’évaluer la crédibilité de l’information ainsi que sa provenance, ce qui nuit à la qualité de l’interaction et à la littératie numérique des personnes utilisatrices. Cela souligne l’importance de créer des espaces numériques qui favorisent des interactions saines et soutiennent la santé mentale des utilisateurs ainsi que des plateformes transparentes qui favorisent la compréhension et le contenu sain, en promouvant la littératie numérique. Cela inclut des mécanismes pour assurer que les utilisateurs comprennent comment leurs données sont utilisées, ainsi que des algorithmes qui priorisent des contenus de qualité et informatifs, contribuant ainsi à un environnement en ligne plus positif et éclairé.    Notre mission  En conclusion, le bien-être numérique est modulé entre autres par la littératie numérique des personnes utilisatrices et par la qualité des interactions en ligne qu’elles entretiennent. Une

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